Nous avons publié des dizaines articles ces dernières années concernant notre métier d’agence de traduction proposant des services linguistiques aux entreprises. Nous synthétisons ici ces contenus dans une FAQ qui permet en un clin d’oeil d’aller à l’essentiel.
La légalisation d’une traduction est un processus qui vise à authentifier la signature de documents juridiques ou administratifs français destinés à une autorité étrangère. Elle garantit l’authenticité de la signature, l’identité et la qualité du signataire (tel qu’un traducteur assermenté), et parfois l’identité du sceau ou du timbre. Vous en avez besoin lorsque ces documents sont destinés à un pays étranger, car sans légalisation, ils n’auront aucune valeur.
De nombreux documents peuvent faire l’objet d’une légalisation, notamment les actes d’état civil, les actes judiciaires, les actes notariés, les actes administratifs, les actes sous seing privé, les documents d’identité (carte d’identité, passeport, livret de famille), les certificats médicaux, les certificats de nationalité, les extraits de casier judiciaire, les décrets publiés au JO, et les diplômes ou certificats d’études français. Le Kbis peut également être légalisé.
À l’ère de la globalisation des échanges économiques, une entreprise doit impérativement penser son marketing pour l’international afin que ses produits et services soient compris avec justesse et attractivité dans la langue du pays cible. La traduction marketing ne se contente pas d’une simple « localisation » ; elle doit être une adaptation complète et fidèle à la stratégie de communication, respectant la culture du consommateur et son mode de consommation. Cela inclut l’adaptation du style, du ton, et même de l’esthétique des supports (comme les emails promotionnels).
Un bon traducteur doit posséder des compétences linguistiques doublement confirmées, avec une excellente connaissance des langues source et cible, et une capacité à saisir le ton et le niveau d’expression du texte. Il doit savoir écrire de manière fluide et accessible, faire preuve de rigueur et de précision, et être capable de reformuler un message tout en respectant son essence. L’expérience et une bonne culture générale, permettant une spécialisation (juridique, médicale, etc.), sont également cruciales. Enfin, des qualités humaines comme la ponctualité et la discrétion, avec un engagement de confidentialité, sont requises.
Le point commun entre un traducteur et un interprète est qu’ils traduisent une langue étrangère vers leur langue maternelle, maîtrisant parfaitement au moins deux langues. La différence principale réside dans le support de leur travail : le traducteur s’attache à la traduction écrite de documents, nécessitant un travail minutieux d’analyse, de recherche et de vérification. L’interprète, à l’inverse, se consacre à la traduction de la langue parlée, permettant la communication en direct et en temps réel, avec des formes comme l’interprétation simultanée ou consécutive.
La traduction technique, ou spécialisée, consiste à traduire des contenus issus de domaines complexes (finance, droit) ou de secteurs à forte technicité (électronique, nucléaire, télécommunications). Contrairement à la traduction littéraire, son objectif principal est de véhiculer une information de manière pragmatique, sans aspect esthétique dominant. Elle exige du traducteur une compréhension approfondie des concepts et des notions spécifiques au domaine, ainsi qu’une maîtrise des jargons techniques et des systèmes propres à chaque pays, allant au-delà de la simple correspondance mot à mot.
Le prix d’une traduction technique est déterminé par plusieurs critères. Il inclut la combinaison linguistique (langues source et cible), la technicité du texte (plus le domaine est complexe, plus le tarif est élevé), le délai d’exécution (les urgences entraînent une majoration), et le volume de mots à traduire (les gros volumes ou projets récurrents peuvent bénéficier de tarifs dégressifs). La rareté du profil du traducteur et des compétences spécifiques requises peuvent également augmenter le coût.
Les mauvaises traductions de notices ou manuels d’instructions peuvent avoir des conséquences désastreuses, allant de l’insatisfaction des clients à la diminution des ventes. Une notice mal traduite rend l’utilisation du produit difficile ou imparfaite, frustrant l’acheteur et pouvant entraîner des avis négatifs qui dégradent l’image de marque de l’entreprise. Dans des cas critiques (produits cosmétiques ou médicaux), des précautions d’emploi mal traduites peuvent même avoir des conséquences graves sur la santé des utilisateurs.
Malgré les progrès significatifs de la traduction automatique, notamment grâce au « deep learning » et aux systèmes neuronaux (NMT), ces outils ne sont pas encore capables de remplacer entièrement le traducteur humain pour des textes professionnels. La traduction automatique peut fournir une compréhension globale et est utile pour de gros volumes ou une première ébauche, mais elle peine à saisir les nuances culturelles, les expressions idiomatiques, les jeux de mots, ou la terminologie spécifique et complexe de certains domaines techniques ou juridiques. Une post-édition par un professionnel natif reste indispensable pour garantir une qualité irréprochable.
Pour optimiser les coûts de traduction, une entreprise peut définir précisément ses objectifs de traduction par contenu et support pour adapter le budget. Il est possible de faire des concessions réfléchies, par exemple en privilégiant la traduction 100% humaine pour les contenus stratégiques et en utilisant la traduction augmentée (automatique avec post-édition) pour des contenus moins critiques ou des langues moins rentables. La fidélité à un partenaire de traduction permet de capitaliser sur les actifs linguistiques (mémoires de traduction et glossaires), réduisant ainsi les coûts et les délais sur le long terme. Anticiper les besoins pour éviter les urgences et finaliser les documents source avant l’envoi sont aussi des pratiques efficaces.
La traduction d’un site web ou d’un catalogue produit présente plusieurs défis, notamment le gros volume de contenus à traduire (fiches produits, CGV, modes de paiement, etc.), la nécessité de mises à jour régulières des contenus traduits, et la difficulté à anticiper précisément l’investissement financier lié à ces prestations continues. Il est également crucial de maintenir une cohérence de « tone of voice » et d’image de marque sur l’ensemble des sites multilingues. Les contraintes techniques d’exportation/importation de données et l’adaptation du SEO (mots-clés, URL, balises) à chaque langue cible sont aussi des défis majeurs.
La localisation va au-delà de la simple traduction linguistique. Pour les logiciels et applications mobiles, elle implique une traduction et une adaptation culturelle, linguistique et technique de l’interface utilisateur et de la documentation. Cela inclut la prise en compte d’éléments non textuels comme les programmes locaux, les réglementations nationales (droits d’auteur), les unités de mesure, la mise en page, les formats numériques, les couleurs, les polices, et les modes de paiement. L’objectif est de donner l’impression que le logiciel a été développé spécifiquement pour le pays cible, offrant ainsi une meilleure expérience utilisateur et renforçant la crédibilité.
En Europe, le règlement REACH impose la rédaction et la diffusion de Fiches de Données de Sécurité (FDS) pour toutes les substances chimiques et préparations dangereuses. Il exige également la traduction de ces FDS dans toutes les langues officielles des États membres de l’UE où les substances sont commercialisées. Cette obligation légale est vitale pour la santé et la sécurité des utilisateurs, garantissant qu’ils comprennent clairement les informations sur les risques et les précautions à prendre. Une traduction inexacte peut entraîner des conséquences dramatiques et empêcher la commercialisation du produit.
La protection des marques et brevets à l’étranger est capitale, car le droit national n’offre aucune protection au-delà des frontières. La traduction de ces documents exige une expertise technico-juridique très spécifique, car des éléments subjectifs pourraient devenir descriptifs si mal traduits, empêchant leur protection. Une agence spécialisée garantit des traductions précises et fiables, réalisées par des traducteurs experts ayant une solide expérience dans le domaine juridique et de la propriété intellectuelle (parfois plus de 5 ans d’expérience). Elle assure également la confidentialité, le respect des délais et la localisation juridique nécessaire.
Les agences de traduction spécialisées garantissent la qualité en sélectionnant des traducteurs qui travaillent vers leur langue maternelle et qui possèdent une double compétence (linguistique et expertise sectorielle). Elles mettent en place des méthodologies rigoureuses, incluant des contrôles de qualité et des relectures croisées par un second traducteur spécialisé. Pour la confidentialité, elles ont des protocoles stricts et peuvent fournir des accords de non-divulgation (NDA). L’utilisation d’outils de TAO (Traduction Assistée par Ordinateur), de glossaires et de mémoires de traduction assure la cohérence terminologique et la productivité.
Un glossaire de traduction technique est un outil qui regroupe des termes spécifiques, complexes et communs à l’interprétation d’un document, incluant définitions, équivalents, terminologies et abréviations en différentes langues. Il est indispensable pour les traducteurs et les entreprises car il améliore la qualité et la cohérence terminologique des traductions, en particulier dans les secteurs où le vocabulaire technique est très spécifique et où la moindre inexactitude peut avoir de graves conséquences. Il accélère également les processus de traduction et réduit les coûts en minimisant les corrections post-traduction.
Depuis début 2024, les besoins des entreprises en matière de services de traduction évoluent fortement. La demande se transforme sous le coup à la fois de l’accélération du déploiement des outils IA mais aussi, du mythe réel ou phantasmé de la supposée gratuité de l’opération de traduction. Cette « opération de transformation » de mots et phrases d’une langue à une autre en appuyant sur un simple bouton se heurte toutefois à plusieurs freins :
En 2025, le recours à une agence de traduction a donc évolué. Voici en résumé les contextes dans lequels les entreprises font le choix de sous-traiter leurs besoins de traduction à une agence :
Bien sûr, nous mettrons à jour cette FAQ en fonction de l’évolution de la demande et de la technologie dans les mois à venir.
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